“Oh, j’aurais adoré jouer du saxophone… ou faire du surf… ou danser la salsa …”
Combien de fois entendons-nous dire ou disons nous ce genre de phrases ? Ces conditionnels qui nous font croire que nous ne pouvons plus rien y changer…ces “j’aurais voulu” ou les “ça aurait été génial si”…
Mais pourquoi ne pas commencer, se lancer, juste essayer ?
Selon nos conditions physiques ou notre âge, il peut y avoir des cas où c’est “trop” compliqué ou trop tard, mais 9 fois sur 10, ce sont juste nos pensées qui nous empêchent d’agir…Cette petite voix qui nous dit “tu es trop vieille, ou c’est trop difficile, ou tu n’es pas assez ceci ou tu es trop cela…”
Cette petite voix, moi, j’ai décidé de l’appeler Rachelle… Pourquoi ? Aucune idée mais quand elle me répète tout ce que je ne peux pas faire, je lui dis : “merci Rachelle, je t’ai entendu, c’est gentil de t’inquiéter pour moi, mais ça va aller”…
Et la dernière fois que j’ai réussi à écouter mes envies et mon coeur plutôt que Rachelle, je me suis inscrite pour vivre une semaine de Surf et de Yoga, deux activités que je n’avais jamais faites.
Est-ce que Rachelle m’a dit 100 fois entre mon inscription et le jour J que je n’y arriverai pas, que j’étais cinglée d’avoir signé pour ça, etc ? Evidemment. Est-ce que j’ai quelquefois pensé à renoncer ? certainement… Est- ce que j’ai cédé à mon appréhension voire ma peur et à Rachelle ? Absolument… PAS !
J’écris ces lignes après 4 jours de surf, de yoga, de paddle, de repas 100% végétariens, voire crus, incluant un jeûne de 24h… Si vous m’aviez dit ne serait-ce qu’il y a 2 mois que j’allais faire tout ça, je ne vous aurais pas cru une seconde…
Je ne pense pas avoir de supers pouvoirs, j’ai juste décidé de suivre mes envies, mes rêves plutôt que Rachelle… J’avais de la même façon quelques années auparavant commencé le saxophone.
Je pense sincèrement que lorsque nous écoutons notre enfant intérieur et faisons ce que nous avons toujours voulu faire, sans vraiment oser nous lancer auparavant, nous nous dépassons, nous faisons de belles rencontres, nous évoluons vers le meilleur de nous même.
Car le plus difficile au final, c’est juste de mettre Rachelle en sourdine 5 min et d’oser commencer… Ensuite, les choses suivent et vous savez quoi, on est fier d’avoir essayé, d’avoir pris le risque de ne pas y arriver, d’avoir appris… d’avoir grandi tout simplement tout en remettant des étoiles dans nos yeux d’enfants.
Il n’est presque jamais trop tard, il faut juste oser, oser sortir de notre zone de confort que Rachelle aime tant… et si je vous dis qu’en tapant Rachelle dans mon moteur de recherche, cela me dit que ce prénom vient de l’hébreux et veut dire “Brebis”… ça laisse songeur, non?